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Sécheresse oculaire

La sécheresse oculaire1, ou syndrome de l’œil sec, est une affection fréquente touchant jusqu’à une personne sur deux2.

Elle résulte d'une perturbation du film lacrymal, la fine couche de liquide qui protège la surface de l'œil. Cette perturbation peut être causée par divers facteurs tels que l'âge, les médicaments, l'environnement (travail sur écran, conditions climatiques) ou des problèmes de glandes lacrymales, entraînant une inflammation oculaire et des symptômes désagréables.

Les symptômes de la sécheresse oculaire peuvent inclure : Gêne oculaire, démangeaisons, yeux irrités, yeux rouges, yeux secs, larmoiement excessif ou encore troubles visuels.

Le traitement de la sécheresse oculaire va des larmes artificielles, comme les collyres ou gouttes oculaires, à des actes médicaux plus avancés. Il est recommandé de consulter un ophtalmologue si les symptômes persistent pour un diagnostic précis et une prise en charge adaptée.

La sécheresse oculaire résulte d’une perturbation du film lacrymal, qui est essentiel pour maintenir le confort et la santé des yeux. Lorsque ce film est altéré, cela peut causer des symptômes tels que des yeux fatigués, des yeux rouges, des démangeaisons, etc.

Le problème principal réside dans l’hyperosmolarité des larmes, c’est-à-dire leur salinité excessive, qui endommage la surface oculaire et entraîne une inflammation. Plusieurs facteurs, comme les chirurgies oculaires ou le travail sur écran, peuvent contribuer au développement de la sécheresse oculaire 3,4.

causes

Quelles sont les causes des yeux secs ?

 

La sécheresse oculaire, ou syndrome de l’œil sec, peut se présenter sous deux formes principales :

Sécheresse Aqueuse : Ce type survient lorsque la quantité de larmes produites par les glandes lacrymales est insuffisante pour maintenir l’hydratation de la surface oculaire.

Sécheresse Oculaire par Évaporation (SOE) : Dans ce cas, la qualité des larmes est compromise, souvent en raison d’une évaporation excessive. Cela peut résulter de divers facteurs tels que des conditions environnementales défavorables, le dysfonctionnement des glandes de Meibomius, des maladies systémiques, des chirurgies oculaires ou certains médicaments.

Des pathologies comme le dysfonctionnement des glandes de Meibomius, les maladies systémiques (comme le lupus et la sclérodermie), les chirurgies oculaires, les facteurs environnementaux (comme l’exposition à un vent fort ou à des conditions de faible humidité), ainsi que certains médicaments (tels que les antihistaminiques, les bêta-bloquants et certains psychotropes) peuvent perturber l’équilibre du film lacrymal et contribuer à la sécheresse oculaire.

En conclusion, la sécheresse oculaire est une affection complexe résultant de divers facteurs médicaux, environnementaux et physiologiques. Il est essentiel de comprendre ces différentes facettes pour un diagnostic et une prise en charge efficaces.

Femme aux yeux douloureux

Facteurs environnementaux et sécheresse oculaire :

Les facteurs environnementaux jouent un rôle crucial dans le développement de la sécheresse oculaire par évaporation (SOE). Des conditions telles qu’un vent fort, une faible humidité, les allergies, l’utilisation de conservateurs dans les collyres, le port de lentilles de contact, ainsi que l’exposition prolongée aux écrans (ordinateurs, télévisions, téléphones) peuvent accélérer l’évaporation des larmes. Cela perturbe le film lacrymal et peut entraîner des symptômes de sécheresse oculaire.4

 

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symptômes

Quels sont les symptômes des yeux secs ?

Les symptômes de la sécheresse oculaire peuvent varier d’une personne à l’autre, mais certains signes courants méritent une attention particulière 5 :

  • Yeux rouges
  • Picotements ou irritation des yeux
  • Sensation de brûlure oculaire
  • Fatigue oculaire
  • Larmoiement excessif
  • Vision floue ou trouble
  • Sensibilité à la lumière vive
  • Sensation de corps étranger dans l’œil
  • Démangeaisons

Ces symptômes signalent un besoin de soins oculaires, et il est essentiel de ne pas les négliger. Des gouttes oculaires peuvent être nécessaires pour soulager l’inconfort. De plus, des changements dans votre mode de vie quotidien ou une consultation auprès d’un ophtalmologiste peuvent être recommandés pour une prise en charge complète.

 

Bonnes pratiques pour les yeux secs fatigués par les écrans

diagnostique

Comment diagnostiquer un problème de sécheresse oculaire ?

Le diagnostic de la sécheresse oculaire repose sur une évaluation des symptômes ainsi que des signes cliniques observés par vous-même ou par un ophtalmologue. Des questionnaires tels que l’OSDI (Ocular Surface Disease Index) ou le DEQ-5 (Dry Eye Questionnaire) peuvent être utilisés pour évaluer la gravité des symptômes et leur impact sur votre vie quotidienne.3,4

Femmes aux yeux secs

Des tests cliniques, tels que la mesure du temps de rupture du film lacrymal et de l’osmolarité des larmes, peuvent également être effectués pour évaluer la sévérité de la sécheresse oculaire. Des méthodes avancées, comme l’interférométrie du film lacrymal et la microscopie confocale in vivo, peuvent fournir des informations plus détaillées sur l’état de vos yeux.6, 7

Si vous ressentez une gêne oculaire persistante ou si vous constatez des altérations de votre vision, il est recommandé de consulter un ophtalmologue. Ils disposent des outils et de l’expertise nécessaires pour diagnostiquer avec précision le problème et vous orienter vers le traitement le plus adapté.

traitement

Quels traitements existent pour soigner la sécheresse oculaire8 ?

Le traitement de la sécheresse oculaire commence généralement par l’utilisation de larmes artificielles ou de gouttes oculaires pour soulager les symptômes et renforcer le film lacrymal. Dans les cas les plus graves, des bouchons méatiques peuvent être envisagés pour prolonger la durée de présence des larmes naturelles dans les yeux.

Femme - larmes artificielles

Pour les symptômes liés à l’inflammation, des anti-inflammatoires locaux peuvent être prescrits pour réduire l’inflammation et soulager l’inconfort. D’autres options thérapeutiques, telles que les chambres humides, les collyres sécrétagogues et les lentilles de contact thérapeutiques, peuvent également être envisagées en fonction de la gravité de la sécheresse oculaire.

En cas de symptômes persistants ou graves, des options avancées comme les greffes de membrane amniotique et les anti-inflammatoires systémiques peuvent être envisagées. Il est essentiel de discuter avec votre ophtalmologue pour déterminer le traitement le plus approprié à votre situation.

La sécheresse oculaire se traduit par des symptômes qui peuvent aller de légers à graves. Les signes les plus courants sont une sensation de sable dans les yeux, des yeux rouges, des yeux qui pleurent (larmoiement excessif), une sensation de brûlure, des démangeaisons, une vision trouble et une sensibilité à la lumière. Ces symptômes peuvent rendre difficiles les tâches quotidiennes telles que la lecture, la conduite ou le travail sur écran. Avec le temps, si elle n’est pas traitée, la sécheresse oculaire peut entraîner des complications, notamment des lésions de la surface oculaire. Il est essentiel de reconnaître ces symptômes à un stade précoce et de rechercher un traitement approprié pour gérer cette sécheresse oculaire et conserver une bonne qualité de vie.
Le traitement de la sécheresse oculaire vise à rétablir l’équilibre naturel du film lacrymal, à soulager les symptômes et à prévenir les complications. Les traitements courants reposent sur les larmes artificielles (ou gouttes oculaires), qui procurent un soulagement en imitant les larmes naturelles. L’hygiène des paupières, en veillant à ce qu’elles soient propres et non obstruées, est également cruciale. Les compléments alimentaires, en particulier ceux riches en oméga-3 et en oméga-6, peuvent améliorer la production de larmes. Dans les cas les plus graves, des médicaments ou des interventions chirurgicales peuvent être recommandés. Des contrôles réguliers chez un ophtalmologue permettent de s’assurer que le traitement reste efficace.
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la sécheresse oculaire. Le vieillissement, les changements hormonaux, les médicaments et les maladies sous-jacentes sont des causes internes. Cependant, les facteurs environnementaux jouent également un rôle important. L’utilisation prolongée d’un ordinateur (travail sur écran), l’exposition à la lumière bleue, la climatisation, les courants d’air et les polluants peuvent exacerber les symptômes de la sécheresse oculaire. Le temps prolongé passé devant un écran peut entraîner une diminution de la fréquence de clignement des yeux, ce qui accélère l’évaporation des larmes. De plus, les environnements secs ou pollués peuvent perturber l’équilibre du film lacrymal. Être conscient de ces facteurs et procéder aux ajustements nécessaires peut aider à prévenir et prendre en charge les symptômes de la sécheresse oculaire.
Pour limiter l’apparition de la sécheresse oculaire ou syndrome de « l’œil sec », il est important d’adapter son mode de vie et d’adopter des mesures préventives. Veillez à avoir une alimentation équilibrée et riche en acides gras oméga-3, à vous hydrater et à dormir suffisamment. Faites régulièrement de l’exercice et évitez de fumer. Lorsque vous utilisez des écrans, suivez la règle des 20-20-20 : toutes les 20 minutes, regardez un objet situé à 6 mètres de distance pendant au moins 20 secondes afin de réduire la fatigue oculaire. N’oubliez pas de cligner des yeux régulièrement et de veiller à la qualité de l’air à l’intérieur ; utilisez un humidificateur si l’air est sec. Enfin, consultez un professionnel pour obtenir des conseils personnalisés.
  1. Lemp MA. The definition and classification of dry eye disease: report of the Definition and Classification Subcommittee of the International Dry Eye WorkShop (2007). Ocul Surf. 2007 Apr;5(2):84.
  2. TFOS-DEWS-II-Epidemiology-Report_2017_The Ocular Surface. Fiona Stapleton MCOptom, PhD a 1, Monica Alves MD, PhD b, Vatinee Y. Bunya MD c, Isabelle Jalbert OD, PhD a, Kaevalin Lekhanont MD d, Florence Malet MD e, Kyung-Sun Na MD, PhD f, Debra Schaumberg ScD, OD g h, Miki Uchino MD, PhD i, Jelle Vehof MD, PhD j k l, Eloy Viso MD, PhD m, Susan Vitale PhD, MHS n, Lyndon Jones FCOptom.
  3. Craig JP, Nelson JD, Azar DT, Belmonte C, Bron AJ, Chauhan SK, de Paiva CS, Gomes JAP, Hammitt KM, Jones L, Nichols JJ, Nichols KK, Novack GD, Stapleton FJ, Willcox MDP, Wolffsohn JS, Sullivan DA. TFOS DEWS II Report Executive Summary. Ocul Surf. 2017 Oct;15(4):802-812. 
  4. Bron AJ, de Paiva CS, Chauhan SK, Bonini S, Gabison EE, Jain S, Knop E, Markoulli M, Ogawa Y, Perez V, Uchino Y, Yokoi N, Zoukhri D, Sullivan DA. TFOS DEWS II pathophysiology report. Ocul Surf. 2017 Jul;15(3):438-510. Erratum in: Ocul Surf. 2019 Oct;17(4):842.
  5. Tavares Fde P, Fernandes RS, Bernardes TF, Bonfioli AA, Soares EJ. Dry eye disease. Semin Ophthalmol. 2010 May;25(3):84-93. 
  6. Zeev MS, Miller DD, Latkany R. Diagnosis of dry eye disease and emerging technologies. Clin Ophthalmol. 2014 Mar 20;8:581-90. 
  7. Bernardes TF, Bonfioli AA. Blepharitis. Semin Ophthalmol. 2010 May;25(3):79-83. 
  8. Jones L, Downie LE, Korb D, Benitez-Del-Castillo JM, Dana R, Deng SX, Dong PN, Geerling G, Hida RY, Liu Y, Seo KY, Tauber J, Wakamatsu TH, Xu J, Wolffsohn JS, Craig JP. TFOS DEWS II Management and Therapy Report. Ocul Surf. 2017 Jul;15(3):575-628. 

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